Des résultats magnifiques voire magiques !
Sur les conseils de la DRAC, nous avons fait intervenir l’association ARCHEA pour faire un relevé lasergrammétrique et photogrammétrique
Je vous laisse chercher sur Internet les détails de ces procédés, mais rapidement on peut décrire les travaux ainsi :
- un scanner laser envoie un rayon qui, lorsqu’il rencontre un obstacle, calcule la distance de façon extrêmement précise et sa position dans l’espace. On obtient un point géo référencé en 3D. Comme l’instrument balaie l’espace de haut en bas, de gauche à droite, ce sont des millions de points qui sont acquis. Pour faire l’acquisition autour du bâtiment, l’opérateur déplace le scanner sur plusieurs stations d’acquisition. Des boules fixes réfléchissantes permettent de recaler toutes ces stations. On obtient un nuage de point représentatif. C’est la laser grammétrie
- Des photos hautes définitions sont prises du sol et di ciel avec un drone et seront plaquées sur le nuage de points. Après calcul, une photo est disponible pour chaque mur mais celle-ci est comme un relevé sans déformation, c’est-à-dire que l’on peut faire des mesures directement sur la photo. C’est la photogrammétrie
Ces acquisitions permettent d’avoir un état des lieux avant travaux, faire des plans précis, essayer de redessiner une partie de la fenêtre avec les empreintes des pierres manquantes par exemples.
La densité de point (plusieurs millions) est telle que la forme du bâtiment est clairement visible
Un modèle 3D est créé depuis le nuage de points dont ont peu extraire des coupes.
Placage des photos numériques sur le modèle volumique du nuage de points, permettant d'obtenir une image dont les échelles verticale et horizontale sont respectées